Hygiène et Maladies

Onychophagie, se ronger les ongles

Ongles rongés – Onychophagie

Pathologie

Ongles rongés, onychophagie

L’onychophagie, kesako ?

L’onychophagie est le fait de se ronger les ongles. Elle résulte bien souvent d’un état de stress, d’anxiété et pour les cas les importants être associé à un POS (pulsion orale sadique) ou à un TOC (trouble obsessionnel compulsif). L’onychophagie est un serpent qui se mord la queue. Se ronger les ongles a des répercussions sociales et psychologiques. La personne en souffre, cache ses mains, culpabilise par l’état de celles-ci. Ce qui accentue l’onychophagie elle-même.

Il y a également des risques physiques. Tel que des micro-lésions qui ouvrent la porte aux bactéries, aux microbes, aux mycoses ainsi que des inflammations. De plus le risque sanitaire, bien que rare, heureusement, est possible. Ainsi des infections peuvent se propager dans le sang et/ou nécroser les tissus voisins.

Il est bien difficile lorsque l’on se ronge les ongles de s’arrêter. Il est donc important lorsque l’on souhaite arrêter, de travailler sur deux points. D’une part trouver l’origine de l’onychophagie. Pouvoir en parler librement, sans crainte d’être jugée, sans culpabiliser et surtout sans craindre les reproches. D’autre part, la pose de faux ongles en résine joue également un rôle vers l’arrêt.

  • Esthétiquement. Les ongles sont beaux donc jouent un rôle de moteur encouragent.
  • Techniquement. Ronger un ongle fait en résine est bien plus difficile, ce qui modifie petit à petit les habitudes.
  • Physiquement. L’ongle pousse de nouveau, les tissus cicatrisent fermant la porte aux infections et inflammations.

C’est un travail de longue haleine. Il peut y avoir des rechutes. La prothésiste à un rôle a jouer, encouragent la cliente tout au long du chemin vers la guérison.